dimanche 26 mars 2017

Les mystères du verbe être






Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m’enseigna les  mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est  deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux  frères
Que j’ai connus dès le berceau.

Bien qu’opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire  est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu’Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l’avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être  s’est fait avoir.

Son frère Avoir  était en banque
Et faisait un grand  numéro,
Alors qu’Être, toujours en  manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu’Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans  rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Être,  un peu dans la lune
S’était laissé  déposséder.

Avoir était  ostentatoire
Lorsqu’il se montrait  généreux,
Être en revanche, et c’est  notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il  met tous ses titres à l’abri.
Alors qu’Être est  plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour  lui.

Sa richesse est tout  intérieure,
Ce sont les choses de l’esprit.


Le verbe Être est tout en pudeur,
Et  sa noblesse est à ce prix.

Un jour  à force de chimères
Pour parvenir à un  accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots  rassemblés,
Ils se sont répartis les  tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d’Être
Parce qu’être, c’est exister.
Le verbe Être  a besoin d’avoirs
Pour enrichir ses bons  côtés.

Et de palabres  interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu  être et avoir été.


Poème écrit par : Yves Duteuil    

samedi 11 mars 2017

Se libérer de la cigarette avec l'hypnose


Se libérer de la cigarette par l’hypnose


Cette séance d’hypnose vous aide dans votre décision de vous libérer de la cigarette, c’est une séance qui est généralisée et elle aborde toutes les motivations qui vous empêchent de vous libérer. 
Certes, cela ne remplace pas les séances chez l’hypnothérapeute, car il est important de voir, de dire tous les aspects qui vous a conduit à avoir commencé de fumer, comment qu’est-ce qui vous empêche d’arrêter ? 
Mais peut être que cette séance vous sera bénéfique, je vous conseille de l’écouter le soir avant de vous endormir et sur une période afin que votre inconscient et votre conscient s’accorde sur votre décision d’arrêter de fumer.
Consolider sa décision de se libérer de la cigarette

Depuis longtemps votre pensée a grandie, elle est mâture, vous avez décidé aujourd’hui que la cigarette est une séparation, elle s’éloigne de vous et à chaque cigarette du paquet vous amène à les regarder avec indifférence, on a passé un bon moment mais voilà notre chemin se sépare ici et maintenant, cette expérience est obsolète et votre  mental le sait bien et lui aussi voudrait passer à autre chose …….. 
Quelque chose de plus plaisant comme respirer, des gestes légers, et l’aventure plus sure 


jeudi 2 mars 2017

La sociologie et le tatouage






Dressons la trame historique et géographique de la culture du tatouage.

Le tatouage vient du tahitien « Tatatau » qui signifie pénétration dans la peau. 

C’est une technique ancestrale consistant à l’aide d’une aiguille à introduire de l’encre sous l’épiderme.

Le corps tatoué se démarque de l’animalité, le tatouage lui donne un statut dans la société, c’est un modèle d’intégration dans la tribu.

Pour France Borel «  le vêtement incarné » la fonction du tatouage se rapproche de la fonction sociale des vêtements, les vêtements donnent une identité sociale en plus de leur fonction biologique se protéger des températures,

Le tatouage est donc une forme d’habit qui va protéger le corps et sert d’occulter les émotions et à la fois une fonction de forme de communication non verbale.
Le tatouage est un symbole d’appartenance. C’est ce que Maertens décrit en jouant les mots de dessin et dessein : le dessin sur la peau montre le dessein d’appartenance et de position dans une communauté, groupe ou tribu. Il est la carte identitaire du tatoué.

L’enfant est exclu du groupe, à son âge adulte il aura sa marque qui déterminera son appartenance à la société à laquelle il appartient
Les plus glorieux guerriers et les plus tatoués, le tatouage donne du pouvoir détermine son statut , sa force.

Le tatouage est aussi un symbole rituel
Pour les femmes, elles seront tatouées à leur première menstruation et elles seront identifiées par les hommes. Une étiquette qui montre qu’elle est bonne à mariée. 

Donc le tatouage est un symbole culturel de la sexualité, de la virilité, le rôle, la fonction et le statut social dans la société, selon son âge, son sexe. Cela démontre aussi les différences sexuelles
   
Le tatoueur est le « sorcier » de la tribu. Car le spirituel et le mystique font partie du rituel du tatouage qui est à la fois culturel et aussi thérapeutique. Retrouvé chez l’homme le plus ancien dans les glaciers italiens,

Le caractère indélébile du tatouage est l’assurance des modèles et des traditions
Il convient  d’ajouter en conclusion que dans ces traditions de rituels, le refus d’être tatoué est une forme de marginalisation dans la société primitive. L’individu qui refuse d’être tatoué est marginalisé. Si nous devons le comparer dans d’autres sociétés modernes, le non tatoué est considéré marginalisé.

L’image du tatouage

Dans les sociétés primitives l’image du tatouage est importante et indispensable. Il est l’image de marque faisant référence à l'identité sociale inscrite d’une marque sur la peau, empreinte qui détermine la place de chaque individu. Une conformité qui est l’usage pour chaque individu, on pourrait dire, une soumission aux règles de la société.

A l’avancé des cycles, le tatouage change peu à peu sa signification et son usage traditionnel primitif.
Et on constatera que le tatoué deviendra un marginalisé dans les différentes étapes séculaires

Les navigateurs, comme Cook fasciné par ce rituel ancestral ramènent dans leur pays des tatoués et en font un phénomène d’attraction foraine. Il va devenir un signe d’excentrisme dans la haute société entre les années 1890. Les femmes élégantes se font tatouées et devient un phénomène de mode qui est devenu un signe d’exotisme et populaire.

Puis, au fil des années, ce phénomène de mode va s’effacer et sera utilisé par les délinquants. .
Il va être aussi utilisé comme marquage d’une soumission d’un individu à un être supérieur. C’est une forme de domination. L’individu sera la propriété d’une autre personne. 
Les procédés sont douloureux. Par mutilation de la chair, le corps de l’individu sera marqué au fer (comme du bétail).
Cette forme de mutilation sera faite sur les prostituées, l’esclavage, les prisonniers, et les camps de concentration et bien d’autres groupes. On peut dire que c’est un tatouage de servitude et un marquage identitaire.

Nous retrouvons aussi, au 19ème siècle, le tatouage chez les marins. Une superstition rapportée par l’écrivain Herman Melville raconte que les marins tatoués d’une croix ne peuvent être dévorés par les requins. C’est aussi un lien chez eux. Une ancre qui les relie à leur port d’attache.

C’est une forme corporative d’appartenance à un groupe, il est utilisé encore de nos jours, comme un signe distinctif par exemple : chez les francs-maçons qui ont trois points sur le revers de la main.

Pour de nombreux scientifiques, le tatouage chez les criminels est la lecture de leur auto biographie.
Ces marques étendues sur le corps,  vont informer des séjours en milieu carcéral, il devient alors une lecture juridique. Pour les femmes qui se font tatouées, elles sont considérées comme appartenant au monde des prostituées.

Le monde criminel et le monde des prostituées ainsi que d’autres sociétés marginalisés sont l’expression d’une mauvaise image du tatouage.

De nos jours, le tatoué est réintégré dans la société, nous assistons alors au développement d’une demande forte du tatouage chez les jeunes, hommes et femmes.

Le tatouage est alors démocratisé et sera fait par un outil appelé dermographe. 

Et comme nous l’avons vu dans mon article précédent il y a dans le code de la santé publique, une législation sur les encres et l’hygiène pour les professionnels faisant les tatouages.

Le tatouage aujourd’hui est devenu un acte mixte : privé et  à la fois public.

En conclusion

On peut constater que l’étude sociologique du tatouage dépend fortement de la population où on étudie de son image dans la société, des modèles selon les époques. Un âge de socialisation à un âge d’individualisation. Une époque où il marquait la domination et l’esclavage, à celle d’une communication, un âge où le tatouage est l’image de la liberté, et celle marginalisé.
Le tatouage indiquait la position sociale et le pouvoir dans les sociétés primitives et l’appartenance à une tribu. Il est un rituel culturel, thérapeutique et cérémonial funéraire aidant les défunt à passer dans l’au-delà.
L’effraction de la peau révèle à d’autres époques la domination de l’autre, c’est un acte punitif,
Puis deviendra un signe révolutionnaire, marginale qui sera le contraire du tatouage primitif.
Aujourd’hui, considéré par beaucoup comme un maquillage permanent, qui révèle un acte personnel et sa liberté.
En ce qui concerne la douleur, depuis les sociétés primitives à celle d’aujourd’hui, le tatouage est un signe d'une force mentale et de virilité. Même si la pratique a évolué la douleur reste un sévisse que la personne tatouée impose à son corps

© Franca Gagliardi

Livres conseillés :
Jean Thierry Maertens – le dessein sur la peau

Le Breton, « La sociologie du corps »

mercredi 1 mars 2017

La peau et le Tatouage





La peau et le tatouage


Définition


Cette définition fait partie de l’article L.513-10-1 du Code de la santé publique
On entend par un produit de tatouage toute substance ou préparation colorante destinée, par effraction cutanée, à créer une marque sur les parties superficielles du corps humain, à l’exception des produits qui sont des dispositifs médicaux au sens de l’article L-5211.1 du Code de la santé publique (loi du 9 aout 2004)
Les produits de tatouage ne sont pas considérés comme des produits cosmétiques, ni comme des dispositifs médicaux. En ce sens, ils devraient faire partie de la catégorie indéterminée des produits « dits de consommation » peu réglementés.
Mais étant donné leur caractère invasif vis-à-vis de l’organisme humain et des problèmes de santé publique qu’ils peuvent engendrer. L’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé a créé un groupe de travail spécifique chargé de l’étude, de la surveillance et de la réglementation de ces produits.

1.         Différents types de tatouage


  • La dermographie esthétique ou maquillage « permanent »
Elle colore les couches les plus superficielles de la peau par introduction de colorants à l’aide d’un dermographe.
Bien qu’il s’agisse d’esthétique, les mélanges utilisés ne sont pas considérés comme des produits cosmétiques puisqu’il y a une effraction de la barrière cutanée.
Ce type de tatouage n’est en réalité que semi permanent puisqu’il disparait spontanément au bout de deux ou trois ans. Il peut être pratiqué par les esthéticiennes, les kinésithérapeutes, le personnel paramédical. Maquiller les sourcils, lèvres, les yeux).

  • La  dermopigmentation
La dermopigmentation est un procédé médical utilisé pour corriger un défaut esthétique suffisamment grave pour avoir une incidence psychologique sur la personne qui en est affligée. Il s’agit de reconstruction d’aréoles après chirurgie du sein, de maquillage de cicatrices après pose d’implants mammaires, de reconstruction de lèvres ou à la suite d’accident de la route. C’est une technique invasive. Elle est pratiquée sous anesthésie locale. Les colorants utilisés seront introduits profondément dans le derme à l’aide d’une aiguille. Ce sont des produits de tatouage c’est une technique réservée aux médecins.

  • Le tatouage classique, c’est une méthode invasive et ne se distingue de la précédente que par le fait qu’elle n’est pas pratiquée par des médecins, mais par des tatoueurs professionnels ou quelques fois par des personnes sans qualifications.
Ce type de tatouage est indélébile. Il ne peut être effacé que par dermabrasion (élimination de l’épiderme et d’une partie du derme) ou par rayon laser à condition que la surface à traiter ne pas trop étendue.

  • Les tatouages éphémères sont superficiels. ils sont appliqués sur la peau dans le but de la décorer au même titre qu’un produit de maquillage. Tous les tatouages au henné ou henné noir, les décalcomanies destinées aux enfants et adultes. De courte durée, ces décorations peuvent rester une dizaine de jours environ.

Produits de tatouage


Les encres de tatouage

Outre les substances colorantes, sont désignés dans la composition des produits de tatouages prêts à l’emploi des ingrédients auxiliaires qui sont :
-           Les solvants
-           Les stabilisateurs
-           Les humectant
-           Les régulateurs  de pH
-           Les émollients et les épaississants
Les produits de tatouage doivent être stériles et fournis dans un récipient qui en conserve la stérilité jusqu’à utilisation, conditionnés de préférence dans un emballage à usage unique.
Les conservateurs ne doivent être présents que pour assurer la conservation des produits après ouverture, s’il s’agit de conditionnement à usage multiples. Ils ne doivent en aucun cas pallier les contaminations au cours de la fabrication ou de l’utilisation.
Depuis 2004, la législation européenne régulant les encres de tatouage s’est renforcée.
En France, les tatoueurs ont actuellement l’obligation d’avoir une formation sur l’hygiène et l’asepsie

Hygiène


Législation française en vigueur

Le décret du 19 février 2008 a inséré dans le code de la santé publique des dispositions qui réglementent la mise en œuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée (articles du code de la santé publique)

Ce décret comporte des dispositions sur :

• le tatouage corporel,
• des dispositions communes à l’ensemble des techniques(10).
L’article R.1311-2 du code de la santé publique prévoit que les professionnels déclarent leur activité au représentant de l’État dans le département d’exercice(10).
L’arrêté pour l’application de l’article R. 1311-3 du code de la santé publique et relatif à la formation des personnes mettant en œuvre les techniques de tatouage par effraction cutanée a été pris le 12 décembre 2008.
Celui relatif aux bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité pour la mise en œuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée a été pris le 11 mars 2009.


Mesures de prévention pour les clients


Transmissions

Une contamination est possible lors des pratiques de tatouage.

En particulier des risques de contamination par les virus des hépatites, le virus du sida, lorsqu’il y a une absence d’asepsie, d’hygiène et d’utilisation d’une même aiguille pour plusieurs clients.

Mesures élémentaires:

• Éviter les tatoueurs ambulants et préférer les studios

Conseils de soins:

• Désinfection locale au savon et avec un désinfectant,
• Application d’une pommade cicatrisante,
• Éviter d’arracher les croûtes pour favoriser la cicatrisation.

Recommandations :

Vérifiez directement que les principes évoqués ci-dessus soient méticuleusement respectés. Ceci dit, si vous êtes de nature anxiogène voilà quelques mesures supplémentaires que vous pourrez appliquée.

  • Demander l’attestation sanitaire à votre tatoueur – les tatoueurs sont tenus de passer la formation d’hygiène et de salubrité.
  • Vérifier la provenance des encres pour leurs qualités, cela permettra aussi une meilleure compréhension le choix des encres
Le Tarif


Le prix constaté varie entre 60€ à 150 € par heure. Il y a à prendre en compte la notoriété du tatoueur dans la majorité des cas et du lieu géographique.


Les Avis


Le Syndicat National des Dermatologues Vénéréologues (SNDV) met en garde contre les risques des tatouages dans ce communiqué de presse:

–      Les encres de tatouages sont dangereuses pour la peau:

Les encres de tatouages contiennent des métaux toxiques : aluminium, baryum, cadmium, cobalt, chrome, cuivre, fer, mercure, manganèse, nickel, antimoine, strontium, vanadium.

Les encres rouges contiennent de l’aluminium, du fer, calcium, titane, silicone et du mercure ainsi que du cadmium.

Les encres noires contiennent des hydrocarbures aromatiques polycycliques dangereux (dérivés du pétrole comme le benzopyrène, le benzoanthrascene).

La plupart de ces produits sont cancérigènes et lorsqu’ils sont situés dans le derme et soumis aux rayonnements UV, ils entraînent une forte augmentation en radicaux libres.

Les pigments qui composent ces encres, en particulier le rouge, peuvent être la cause de dermatoses variées, eczéma, lichen plan, lucite, sarcoïdose et pseudo-lymphome…

–      Les réactions allergiques:

Ce sont les complications les plus fréquentes après un tatouage.

Elles se caractérisent par des démangeaisons, des gonflements au niveau du tatouage et parfois des lésions plus ou moins importantes.
Le traitement de ces allergies consiste en l’application de corticoïdes locaux mais dans certains cas, le retrait du tatouage est indispensable.

–      Les risques liés aux problèmes de peau préexistants:

Certaines maladies dermatologiques chroniques peuvent se localiser sur des zones de traumatisme de la peau comme les tatouages.

Il s’agit par exemple du psoriasis, du lichen plan, de la sarcoïdose ou encore du vitiligo. Il est recommandé aux personnes atteintes de ces maladies d’éviter de se faire tatouer.

Tatouer à côté de la lésion ne permet en rien de prévenir une éventuelle poussée car ce sont des maladies de la peau dans sa globalité, même lorsqu’elle apparaît saine.

Attention, les personnes ayant des grains de beauté « à risque » ou de nombreuses taches de rousseur ont grand intérêt à consulter un dermatologue avant de se faire tatouer, afin de s’assurer que leur peau ne présente aucun risque.

Il faut savoir qu’il est plus difficile, une fois la peau tatouée, de dépister les problèmes de peau.

A savoir :

Les tatouages éphémères au henné ne sont pas non plus dénués de danger.

En effet, si le henné pur est une substance naturelle et sans danger, lorsqu’il est mélangé à des produits tels que le PPD (paraphenylènediamine), il peut avoir des conséquences dangereuses pour la santé.

Le PPD est très souvent ajouté au henné naturel pour en renforcer la couleur et augmenter la longévité du tatouage.

C’est un produit que l’on retrouve dans le caoutchouc, le vernis, le plastique, le cirage,…

Ses effets néfastes pour la santé sont nombreux :

Eczéma à l’endroit du tatouage qui peut laisser une cicatrice indélébile, urticaire, œdème de Quincke pouvant nécessiter une hospitalisation, apparition de manifestations allergiques à d’autres produits (teintures capillaires, médicaments, colorants textiles…).

La sensibilisation provoquée par le contact du PPD est définitive !

Le conseil du SNDV avant de se faire tatouer au henné :

Demander la composition du produit, demander à voir le mélange, il doit être de couleur orangée et non noire…

Les dermatologues utilisent le laser déclenché. L’onde de choc fait exploser l’encre du tatouage, c’est une action électromagnétique,
puis les poussières d’encre sont éliminées naturellement par la peau. Le nombre, la durée et le prix des séances varient
en fonction de la surface du tatouage.

Attention, les résultats pour éliminer un tatouage sont très variables et le procédé peut être long et coûteux…

Si pour un tatouage amateur réalisé à l’encre de chine, trois à cinq séances suffisent pour le faire disparaître,
pour un tatouage professionnel réalisé par une machine avec de grandes quantités d’encre, on peut compter jusqu’à 15 séances !

A savoir :

Certaines couleurs comme le vert, l’orange et le bleu font de la résistance malgré les progrès de la technologie.

Les tatouages polychromes laissent des traces résiduelles, ce qu’on appelle les « tatouages fantômes ».

Le prix de chaque séance varie en fonction de l’importance du tatouage et peut aller jusqu’à 200 euros.

Il faut respecter un délai de six semaines voire plus entre chacune pour laisser le temps à la peau d’éliminer les poussières d’encre.

Se faire tatouer n’est donc pas une démarche anodine.

Le Syndicat National des Dermatologues conseille vivement de prendre en considération tous les risques avant la prise de décision.

ATTENTION,

les tatoueurs peuvent être équipés de lasers pour détatouer. Ils ne sont pas habilités à les utiliser ; seuls les médecins peuvent le faire.



Mais que devient l’encre une fois celle-ci tatouée sur la peau ?



Des scientifiques et des politiques européens se sont exprimés à ce propos lors de l’Euro science Open Forum en juillet 2016,
à Manchester au Royaume Uni.

Constaté que les contrefaçons sur l’encre de tatouage sont monnaie courante, mais que l’encre n’est pas soumise
à aucune réglementation européenne.


La toxicologue espagnole Maria Pilar Aguar Fernandez, déplorant la quasi-absence de réglementation, indique que :

« Les pigments utilisés pour les encres de tatouage sont les mêmes que pour le textile ou l’imprimante de votre ordinateur. Il n’y a aucun cahier des charges spécifique »


Il existe bien une réglementation, mais celle-ci est plutôt vague à propos des encres utilisées par les tatoueurs.

En effet, seuls les produits utilisés en cosmétiques sont strictement interdits au tatouage, mais le fait est que
les encres ne sont pas collées à la surface de la peau, mais implantées dans une couche inférieure, le derme.

Le dermatologue danois Jorgen Serup, indiquant que les recherches seront encore longues pour comprendre
ce que l’encre devient après un tatouage et évaluer précisément les risques.

 « Les risques sont différents. Il peut y avoir des réactions allergiques au produit lui-même, des réactions neurosensitives lorsque le tatouage est normal, mais brûle et démange atrocement, des traumatismes liés à l’aiguille, des infections bactériennes causées par de mauvaises conditions d’hygiène et très probablement des risques de cancer »


L’ensemble des experts indique qu’une réglementation européenne harmonisée sur l’encre de tatouage est souhaitable.

En effet, le succès de cette pratique continue de croitre puisque l’on estime désormais à 10% le nombre de français tatoués,
tandis que la mode est aujourd’hui aux tatouages géants plutôt qu’aux tatouages discrets.

Il existe une autre source d’inquiétude selon Jens Bergström, artiste tatoueur.
Pour lui, il est


« très facile d’importer des contrefaçons d’encres de marque en vente à bas prix sur internet. Il ne faut que quelques minutes et une carte bleue pour pouvoir s’improviser tatoueur à domicile. »

Ceci est donc la preuve que le choix du tatoueur est très important. Jens Bergström, qui gère une plateforme éducative traitant d’hygiène et de sécurité par rapport au tatouage a été choisi pour participer à une campagne de prévention lancée par le gouvernement allemand.

Le but était de donner aux futurs tatoués des critères sur lesquels rester attentif, comme  l’utilisation de gants et de capsules d’encre jetable, ou encore le soin apporté à la peau après une séance de tatouage.

L’Agence européenne des produits chimiques a quant à elle fustigé l’encre de tatouage, indiquant que


« de nombreux rapports montrent des préoccupations importantes pour la santé en lien avec la composition des encres utilisées pour le tatouage », et que les encres provoqueraient « des allergies » et auraient de « possibles effets cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction ».

Sources : Sciences et Avenir – Passeport Santé

http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=501

Bien que les encres soient contrôlées le tatouage (quel que soit de petite ou grande taille) dans son ensemble comporte des risques, car il y a  est une effraction cutanée (voir l’article sur la peau et ses blessures)




Dr Nicolas Kluger, Dermatologue – Vénéréologue Ancien Chef de Clinique des Universités Assistant des Hôpitaux de Montpellier-Nîmes

Les tatouages sont des modifications corporelles de plus en plus fréquentes. Ces procédures, réalisées dans des « salons de tatouage », se caractérisent par une effraction cutanée ou muqueuse.

Ainsi, l’effraction cutanée ou muqueuse s’accompagne d’un risque infectieux avec inoculation de germes lors du geste, de la phase de cicatrisation : infection aiguë du site, complications à distance avec possibilité de septicémie, d’endocardite et également un risque de transmission virale (hépatite C, etc.).

La prévalence des tatouages étant en constante progression, notamment au sein des plus jeunes, il apparaît nécessaire d’attirer l’attention sur les risques réels que comportent ces pratiques et sur les possibilités de les réduire, et d’évoquer les quelques diagnostics « classiques » à connaître, parfois rencontrés en consultation.

Le tatouage permanent consiste en :

• l’introduction de pigments minéraux ou végétaux sous l’épiderme
• à des profondeurs variables dans le derme
• afin de produire une coloration ou des dessins quasi permanents
• L’organisme réagit à la présence de ce matériel étranger sous la forme d’une réaction inflammatoire afin d’aboutir à sa dégradation complète.
• La prévalence et l’incidence des tatoués, ainsi que le nombre de tatoueurs en activité en France ne sont pas connus. On estime toutefois qu’il y aurait plus de 1 000 studios

Altérations macroscopiques et microscopiques induites

Elles surviennent dès le moment où les aiguilles du dermographe percent la peau. Les aiguilles traversent l’épiderme et atteignent le derme papillaire et/ou réticulaire à une profondeur d’environ 1 mm à 2 mm

Au Niveau Macroscopique

Chaque piqûre entraîne une rupture des capillaires superficiels.

• Dès le début du tatouage : une réaction inflammatoire douloureuse apparaît.
• À la fin de la séance : la peau tatouée est érythémateuse, œdémateuse et les orifices pilaires sont dilatés.
L’œdème inflammatoire laisse ensuite place à un discret érythème ainsi qu’une discrète induration sur les tracés du tatouage.
• La semaine suivant la séance : l’épiderme desquame progressivement, permettant ainsi l’élimination des pigments qui ont été déposés trop superficiellement.
• La cicatrisation complète se fait habituellement en 2 à 3 semaines.
Le tatouage continue d’évoluer durant le reste de la vie du fait de la phagocytose progressive des pigments par les macrophages

Au niveau Microscopique

Le tatouage ne reste pas inerte sur le plan histologique au cours de la vie(2).

• Il persiste une activation non spécifique macrophagique.
• Il persiste également des modifications inflammatoires discrètes pour tenter de dégrader le matériel étranger:
- Fibrose modérée du derme papillaire,
- Prolifération capillaire réactionnelle,
- Inflammation lymphocytaire non spécifique.

Le processus de « vieillissement » d’un tatouage est donc inéluctable

Complications cutanées éventuelles

–      Complications cutanées sur tatouage

  • Les complications infectieuses,
  • Les réactions d’hypersensibilité aux pigments/colorants,
  • Le développement de tumeurs bénignes ou malignes,
  • La localisation spécifique de dermatoses chroniques au site du tatouage
La fréquence de ces complications est mal connue.

De plus, ces complications sont probablement sous-estimées, car en cas de réaction, le tatoué aurait tendance à prendre avis auprès de son tatoueur avant de consulter un praticien

Le délai de survenue des complications est variable : elles peuvent apparaître jusqu’à plusieurs dizaines d’années après l’acte.

La clinique oriente rarement : la présentation est habituellement peu spécifique, allant du simple prurit isolé à une lésion verruqueuse d’allure tumorale.

Infections Cutanées

Le tatouage reste un acte traumatisant :

  • Perforation de la peau par des aiguilles,
  • Introduction de pigments et de colorants exogènes dans le derme,
  • Effraction des capillaires.
Le risque potentiel d’inoculation de germes n’est donc pas négligeable

Les complications cutanées infectieuses sur tatouages sont diverses et variées

Elles se développent dans la majorité des cas dans les jours à quelques semaines suivant la séance

Complications Cutanées Infectieuses Après Tatouage

–      INFECTIONS À GERMES PYOGÈNES

• Superficielles (folliculite, impétigo, ecthyma)
• Profondes (furonculose, érysipèle, fasciite nécrosante, gangrène, décès)

–      INFECTIONS BACTÉRIENNES NON PYOGÈNES

• Mycobactéries atypiques (Mycobacterium chelonae, M. abcessus)
• Tuberculose d’inoculation
• Lèpre (sévit essentiellement en Inde)
• Syphilis d’inoculation (disparu de nos jours) et secondaire
• Tétanos
• Chancre mou

–      VIROSES

• Molluscum contagiosum
• Verrues vulgaires (papillomavirus humains HPV)
• Herpès simplex
• Rubéole
• Vaccine

–      INFECTIONS MYCOSIQUES ET PARASITAIRES

• Dermatophyties
• Leishmaniose
• Zygomycose
• Sporotrichose
• Coccidioidomycose
• Mycétomes (Acremonium fungi)

Infections bactériennes

Infections à germes pyogènes

Les infections à germes pyogènes comprennent entre autres les infections à staphylocoques, streptocoques, et Pseudomonas aeruginosa...
Les surinfections bactériennes superficielles (impetigo, furonculose, ecthyma) et profondes (érysipèle, cellulite, gangrène, septicémie) ainsi que les cas d’infections mortelles sont rares dans la littérature.

Folliculite sur tatouage

Une sous-estimation des cas de surinfections locales minimes ou modérées est probable : les soins locaux (nettoyage du tatouage à l’eau et au savon plusieurs fois par jour) pratiqués par les clients tatoués pendant la phase de cicatrisation permettent de traiter ces infections superficielles

De nos jours, une infection ne survient qu’en :

• absence d’asepsie pendant la séance de tatouage,
• encres, aiguilles ou autre matériel contaminés,
• absence de désinfection correcte,
• séance réalisée hors d’un studio « professionnel »,
• absence de soins locaux après tatouage
La question de la sécurité microbiologique des fl acons d’encre se pose encore actuellement.
L’encre peut être contaminée lors de sa fabrication, ce qui peut imposer son retrait de commercialisation.

Mais c’est principalement en aval que peuvent survenir les contaminations :

• mélange des encres avec de l’eau du robinet,
• flacon mal refermé ou sale,
• manipulation intempestive des flacons,
• erreur d’asepsie pendant la séance,
• aiguilles souillées…(1)

En cas de tatouage sur une zone préalablement infectée : une infection peut survenir avec dissémination des lésions sur les tracés du tatouage(1).

Une épidémie d’infections cutanées à une souche communautaire de staphylocoque doré résistant à la méticilline contractée après tatouage a été rapportée dans trois États américains (Ohio, Vermont, Kentucky) en 2003-2004.

Les facteurs responsables sont :

• l’utilisation d’équipement non stérile,
• le non-respect des règles d’hygiène et d’asepsie.
Les lésions allaient de pustules à de véritables abcès ayant nécessité parfois un drainage chirurgical.

Infections non pyogéniques

Depuis quelques années, les cas de mycobactérioses atypiques sur tatouage sont en recrudescence

Le diagnostic est souvent retardé

• Inoculation : lors du tatouage avec une encre diluée avec de l’eau non stérile
• Type de lésion : réaction granulomateuse restreinte à une couleur
• Délai d’incubation : entre 10 jours et plusieurs semaines
• Propagation : sur un mode épidémique. Symptômes cutanés similaires chez plusieurs clients d’un même studio
• Résolution : antibiothérapie per os pour une amélioration des lésions

D’autres complications infectieuses ont également été rapportées.

Les cas de tuberculose cutanée sont actuellement rares et surviennent dans des contextes particuliers (prison, zone d’endémie comme l’Inde)

Inoculation :


Lors du tatouage chez des individus ne présentant aucune immunité contre la tuberculose et dont le travail ou l’environnement est à haut risque d’exposition à Mycobacterium tuberculosis

• Type de lésion : éruption papuleuse
• Délai d’incubation : habituellement dans les mois suivant le tatouage
• Résolution : antibiothérapie avec des protocoles divers de 6 à 18 mois
• Diagnostics différentiels : granulomes sur corps étrangers, sarcoïdose, lèpre, syphilis tertiaire et autres infections à mycobactéries

Le tatouage est encore un vecteur de la lèpre dans certaines régions d’Inde où exercent des tatoueuses itinérantes dans les villages

Les cas de tétanos sont exceptionnels

Autres infections éventuelles

Infections virales

• Molluscum contagiosum (MC)(1) :
Il s’agit d’une infection cutanée et muqueuse survenant chez les enfants, les adultes sexuellement actifs et les immunodéprimés.

Cause : infection par un poxvirus

• Transmission : par contact direct avec un hôte infecté et par auto-inoculation
• Délai d’incubation : entre une semaine et plusieurs mois
• Résolution : résolution spontanée après six mois

Papillomavirus humains

Transmission : inoculation par les instruments, une encre contaminée, la salive du tatoueur ou par auto-inoculation suite à la rupture de la barrière cutanée

• Type de lésion : verrues
• Facteur de réactivation : facteur d’immunosuppression locale supplémentaire, tels que les UV, pourrait favoriser la réactivation virale
• Résolution : cryothérapie à l’azote liquide ou curetage des verrues peuvent être proposés
Infections mycosiques et parasitaires
• Leishmaniose cutanée (1)
Des cas de leishmaniose cutanée ont été observés chez des patients VIH.
• Cause : tropisme électif des leishmanies pour les macrophages, ces derniers se trouvant en concentration importante dans le derme des zones tatouées pour assimiler les pigments de tatouages
• Inoculation : il ne s’agit pas ici de cas de « leishmaniose d’inoculation »
• Type de lésion : lésions peu spécifiques sous forme d’infiltration des tatouages et/ou de papules et de nodules

Mycétomes

Inoculation : lors du tatouage avec une encre contaminée
Infections parasitaires et mycosiques diverses(1)
Divers parasites ont été observés (sporotrichose, coccidioidomycose, zygomycose).

Tatouages permanents

L’introduction de corps étrangers dans la peau peut déclencher une réponse toxique ou immunologique, et ce quelle que soit la taille du tatouage
Cause : réactions aux colorants exogènes des encres de tatouage : mercure (rouge), chrome (vert), cobalt (bleu), cadmium (jaune), manganèse (pourpre, violet), carbone (noir) (4)

• Fréquence : complication la plus rencontrée (4)
• Type de réaction : principalement eczéma de contact(7), mais aussi réactions lichénoïdes, eczématiformes localisées ou généralisées, granulomateuses, sarcoïdosiques et pseudolymphomateuses(4)
• Aspect clinique : non spécifi que quelles que soient les réactions : papules ou nodules érythémateux, prurigineux, indurés avec parfois une notion de photo-aggravation/photo-déclenchement(4)
• Délai d’apparition : de quelques semaines à une dizaine d’années après une période de « quiescence »(4)
• Résolution : spontanée ou persistante pendant des mois ou des années. Le traitement est habituellement difficile. L’exérèse chirurgicale du tatouage ou la destruction par lasers CO2 ou Nd-YAG peut être proposée en dernier recours(4)
• Les patch-tests ne sont pas utiles en raison de résultats discordants.
Un prélèvement histologique reste indispensable, car toute réaction granulomateuse doit faire rechercher systématiquement une sarcoïdose systémique. Une réaction lichénoïde doit faire éliminer d’emblée un lichen plan cutané ou muqueux(4).


Tatouages temporaires au henné

Les tatouages dits temporaires, au henné noir, se sont développés de façon importante avec le tourisme dans les pays méditerranéens(8). Ils peuvent entraîner des phénomènes allergiques(9).

• Cause : La paraphénylène diamine (PPD), très souvent présente dans ces tatouages éphémères, est responsable de la majorité des réactions d’hypersensibilité(8,9)
• Fréquence : dans une enquête française récente, 18,9 % des allergologues ont identifi é des allergies aux tatouages semi-permanents à base de henné(8)
• Symptômes : typiquement dermite de contact, parfois s’accompagnant, ou suivie, de dépigmentation, mais dans les cas sévères, l’eczéma est généralisé(8), des cas d’éruption bulleuse et d’œdème extensif ont été signalés ainsi que des lésions granulomateuses(8)
• Délai d’apparition : sensibilisation parfois violente donnant cours à une réaction allergique sévère dès le quatrième jour après le tatouage(8)
• Résolution : la sensibilisation à la PPD demeure à vie. Une fois le sujet sensibilisé, il devient allergique à tous les colorants capillaires et à toutes les substances chimiques ayant une structure semblable, comme certains produits anesthésiques locaux et antiseptiques(9).

La sensibilisation à la PPD ouvre donc la porte à toute une série de réactions allergiques croisées(9).




Bibliographie



Kluger N. « Complications infectieuses cutanées associées au tatouage permanent ». Médecine et maladies infectieuses 2011;41:115-22.
(2) Kluger N., et al. « Les tatouages : histoire naturelle et histopathologie des réactions cutanées ». Annales de dermatologie et de vénéréologie 2011;138:146-54.
(3) Kluger N. “Cutaneous complications related to permanent decorative tattooing“. Expert Rev Clin Immunol 2010; 363-71.
(4) Kluger N. « Tatouages permanents : épidémiologie et complications ». Images en Dermatologie 2008;I(2);22-6.
(5) Centers for Disease Control et Prevention (CDC). Methicillinresistant Staphylococcus aureus skin infections among tattoo recipients-Ohio, Kentucky, and Vermont, 2004-2005. Morb Mortal Wkly Rep 2006; 55:677-9.
(6) Civatte J., Bazex J. « Piercings » et tatouages : la fréquence des complications justifie une réglementation. Rapport de l’Académie Nationale de Médecine. 11 décembre 2007.
(7) Caucanas M., et al. « Complications dermatologiques des tatouages définitifs et temporaires ». Annales de dermatologie et de vénéréologie 2011;138:161-2.
(8) Dron P., et al. « Les allergies aux piercings et aux tatouages : enquête du réseau d’allergo-vigilance ». Revue française d’allergologie et d’immunologie clinique 2007;47:398-401
(9) Oliveres-Ghouti C. « Les risques des tatouages : de l’éphémère à l’éternel… ». Journal de pédiatrie et de puériculture 2006;19:268-71.
(10) JO n° 0043 du 20 février 2008. Texte n° 24. Décret n° 2008-149 du 19 février 2008 fixant les conditions d’hygiène et de salubrité relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutanée et du perçage, et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires).
(11) INPES. Piercing, tatouage. Risques d’infections. Mesures élémentaires de prévention. Disponible en ligne sur : http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/457.pdf
(12) Kluger N., et al. « Tatouages permanents : de nouvelles complications au XXIème siècle ». La Presse Médicale 2006;35:1597-99.
(13) Kluger N. « Pratiques du tatouage et du piercing en France ».
La Presse Médicale 2008;37:1109-11.







Conclusion


L’histoire de cette pratique reste néanmoins mal connue, on ne peut dire avec précision quand elle a débuté.

La découverte de certains corps nous indiquerait qu’elle aurait déjà été présente à la préhistoire.

Son histoire tout comme ses fonctions diffèrent d’une population à l’autre.

Pour aller plus loin dans l’histoire




Luc Renaut, « Étude comparée sur les tatouages thérapeutiques d'Ötzi »



Qu’il soit permanent ou temporaire, le tatouage est un phénomène en croissance constante, plus particulièrement auprès des jeunes.

Cependant cette pratique comprend un certain nombre de risques pour la santé

Il existe un certain nombre d’effets secondaires, qui sont pour la plupart le fruit d’erreur humaine :

manque d’hygiène durant la séance, ou un mauvais entretien par la suite.

D’autre sont dues à des réactions allergiques, une maladie de peau préexistante, etc. 

Ces pigments peuvent être contaminés et contenir des impuretés.

Ce qui entrainerait, une première cause d’infection.

La morphologie, et les différentes réactions de peau d’un individu jouent aussi un rôle dans l’apparition de maladies à la suite d’un tatouage.

Le tatouage est pratiqué depuis des millénaires, et aujourd’hui, des siècles après son apparition,

il est phénomène de mode avec certains marqueurs psychologique individuel et social.


Dans un prochain article

©Franca Gagliardi