jeudi 28 septembre 2017

La découverte du miroir


Suite Miroir
Le miroir Partie 2

La découverte du miroir


Cuivre, bronze et pierre

Les premiers miroirs manufacturés étaient fait de pierres polies comme l’obsidienne, 
une roche volcanique naturellement vitreuse.
Des exemples de miroirs en obsidienne trouvés en Anatolie ont été datés de 6000 avant notre ère environ. Mirror / Wikipédia

En Mésopotamie, de 4000 à 3000 ans avant Jésus-Christ, on fabriquait des miroirs à base de cuivre poli.

Les Grecs, les Égyptiens et les Romains utilisaient de l'argent ou du bronze.

À cette époque, le mode de fabrication des miroirs consistait à recouvrir le dos d'une surface de verre avec un amalgame d'étain et de plomb, ce qui donnait une surface réfléchissante.

Cette couche de métal est appelée le tain du miroir, appellation tirée du mot étain. 
Plus tard, l'argent a aussi été utilisé dans la fabrication de miroirs.

Cependant, l'argent, bien que très réfléchissant, s'oxyde rapidement. 
Il a depuis été remplacé par l'aluminium qui est presque aussi réfléchissant que l'argent, 
mais qui s'oxyde beaucoup moins rapidement.

Les techniques de fabrication des miroirs ont évolué par la suite, et l'utilisation du verre fut introduite au cours du 14ème siècle.

C’est une innovation technique majeure qui viendra des verriers de Venise, au milieu du 16ème siècle, les verriers de Murano produisirent alors, un verre qui n’aura plus un aspect vitreux et sale.

Il invente une nouvelle technique  à l’aide de cristal de roche et de matières premières très pures qu’ils lient à une couche de mercure.

Et c'est ainsi que le Miroir réfléchissant est né !

Cependant cette technique ne permettait la réalisation de miroir d’une taille ne dépassant pas un grand plateau d’environ 1m20.

Colbert envoya dès 1660 des agents secrets à Venise pour attirer les maîtres vénitiens en France.

C’est ainsi que la Manufacture royale des glaces fut fondée en 1665 par l’emblématique ministre de Louis XIV.

La Galerie des glaces à Versailles réalisée entre 1682 et 1684 composée en totalité de 306 glaces est le plus bel exemple de l’importance du miroir.




En 1684, fut découverte la technique de coulage des glaces qui se faisait à plat, ce qui permettait de créer des miroirs bien plus grands que les anciennes glaces créées à partir de cylindres.

L’activité de cette manufacture,  permit à Colbert d’interdire dès 1672, l’importation de miroirs italiens.

Puis vers 1690, les ouvriers de la manufacture mettent au point la technique du feuilletage du verre, ce qui leur permit de faire des miroirs plus résistants, plus grands et toujours plus beaux.

Au 18ème siècle, la Manufacture qui devint  Saint Gobain présenta une glace coulée , elle mesurait 2,70 m sur 1 mètre.

Ce procédé révolutionnaire resta longtemps un secret aussi jalousement gardé que le soufflage à Venise.

Il faudra attendre le 19ème siècle pour de nouvelles techniques.

L’Autrichien, Justus Von Liebig a inventé un nouveau procédé non toxique qui consistait à pulvériser une fine couche d’argent ou d’aluminium sur une plaque de verre doublée d’étain pour accentuer le phénomène réflexif et le miroir perd cette teinte grisâtre qui nuit à la clarté du reflet.

Ce procédé reste toujours employé pour la production des miroirs.

La procédure actuelle consiste à asperger, sous vide, une très fine couche d'aluminium ou d’argent sur la face inférieure.

Mais comment fonctionne un miroir ?

Reflexion qu'est ce que c'est? 


Nous le verrons dans la prochaine partie 3 

Franca Gagliardi

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