Introduction
Des personnes m’ont demandé s’il était possible d’accompagner
les enfants par les techniques de la PNL et de l’hypnose.
Oui, il est possible d’accompagner les enfants et les ados
par de la PNL et de l’hypnose.
Mais nous ne pouvons pas faire une généralité des ressources
de la PNL et de l’hypnose. Chacun est unique et a sa propre sensibilité.
Bien entendu, ces séances ne se substituent pas à un suivi
spécialiste en psychologie de l’enfant ou encore de pédopsychiatrie.
Le praticien en PNL va étudier et percevoir les filtres chez
l’enfant, mais le plan général sera établit pas les spécialistes de l’enfance.
Après cette introduction on peut dire :
De manière générale, on considère que les enfants en dessous
de six ans sont constamment en transe. Leur imaginaire est plus présent que
chez l’adulte. Et les barrières du conscient sont inexistantes. Ce qui favorise
normalement un apprentissage aisé pour l’enfant.
Il est donc évident que la vigilance autour de l’enfant sur
la communication est très importante.
En premier temps, il est à souligner que les meilleurs
praticiens en hypnose sont les parents.
Si il y a des problématiques chez l’enfant, cela va s’en
dire que l’apprentissage en premier lieu se fera sur les parents et identifier
les causes de la problématique.
Le praticien va faire une sorte de mapping pour identifier
ces causes, en fonction de l’environnement, les comportements de chacun des
parents, leur langage, les croyances et les valeurs et leur facteur
identitaire. Et comment l’enfant évolue dans ce contexte ; le contact
familiale, la relation les parents, la fratrie. Donc, tout ce qui est la notion
de vie de l’enfant. Comment il perçoit tout ceci dans son ensemble systémique.
En deuxième temps, connaître la volonté de l’enfant. C’est-à-dire,
si l’enfant est consentant à cet accompagnement et travailler sur quelque chose
de spécifique à sa problématique. Le processus sera idem pour l’ado.
Toute suggestion chez l’enfant, sa réactivité est très
rapide. Le processus entre le créatif ou l’imaginaire et l’analytique se fait
instantanément. Cela pourra étonner certains praticiens qui n’ont pas l’habitude
de travailler avec les enfants et qui travaillent le plus souvent avec les
adultes.
Les applications en PNL et ou en hypnose, seront
satisfaisantes, car l’enfant à cette grande capacité imaginaire et c’est comme
si il était en suggestion directe permanente. Les suggestions et l’impact des
mots ont une grande influence chez l’enfant. Cela est vérifiable dans sa notion
de vie quotidienne relation parent/enfant, enseignant/enfant, d’où la nécessité
d’être vigilant dans son éducation. Si on lui rabâche qu’il est nul il sera
nul, si il n’a pas compris adaptez-vous à sa perception, un enfant comprend
tout mais c’est à l’adulte de se mettre au niveau de l’enfant. Il a d’énormes
ressources inexploitées et se serait dommage de les lui cacher.
Donc, le pouvoir de réaction à la demande faite par le
praticien sera presque instantané si celle-ci se fait dans le cadre d’une bonne
introduction d’observation, d’étude de la perception, ses prédicats en
établissant un rapport et de synchronicité autour de la sensibilité et du
langage de l’enfant.
Exemple : si l’enfant est kinesthésique et si la
communication et les suggestions se font de manière auditive, l’enfant ne
comprendra et ne captera le message suggestif, donc le retour sera nul.
La séance avec l’enfant doit se faire avec son consentement.
Si l’enfant n’a pas envie d’être là. Il y aura blocage.
Il est important aussi de souligner que la séance sera faite
en présence seule de l’enfant.
La présence des parents peut être un obstacle pour l’enfant
et pour les parents surtout peut amener à des constations amères selon que l’enfant
exprime son ressenti. Ses révélations peuvent activer des émotions chez les
parents.
L’approche avec l’enfant doit se faire en lui expliquant les
choses de manière simple. Lui expliquer qu’il y a une partie de son cerveau qui
est créatif/ imaginaire et l’autre partie rationnel et analytique.
L’enfant est constamment en transe et que les suggestions ne
sont pas arrêtés par son conscient.
Il est essentiel tout d’abord de faire un travail en amont. D’écouter
sa problématique, s’adapter à son langage, l’étudier. Et par la suite, lui
proposer des suggestions que l’enfant attend selon son cadre de référence.
La même procédure pour l’ado. Exemple :
Si l’ado a des difficultés pour obtenir des résultats sur
ses objectifs fixés et que cela lui semble impossible à réaliser, l’aider à se
projeter dans ses capacités et lui faire découvrir ses ressources. Il va
comprendre qu’il y a des étapes à franchir et que telle ressource va l’aider à
passer à l’étape suivante. Et cela fait partie de son évolution future.
Conclusion
Observer sa sémantique, étudier sa personnalité et filtrer
au niveau du praticien ses problématiques et ses possibilités.
Cela n’a rien à voir avec un accompagnement d’un spécialiste
de l’enfance et ne substitue pas à sa fonction.
L’enfant a cette capacité d’intégrer plus rapidement qu’un
adulte et les séances seront moins longues que chez une personne.
Il est important que les parents s’adaptent au langage et la
personnalité de l’enfant. Pour que l’enfant capte les suggestions faites de ses
parents. (Idem pour les enseignants).
Sa sémantique ne peut être la même que chez son père ou sa
mère qui eux même peuvent être différents.
L’apprentissage, alors devient nécessaire chez les parents,
pour que la communication entre parents et parents et enfant soit parfaite synchronie. Cela évite bien des tensions et d’incompréhension et des problèmes
autour de la notion de vie de l’enfant.
Franca Gagliardi
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