samedi 22 octobre 2016

La PNL & l’Hypnose chez l’enfant et l’adolescent





Introduction

Des personnes m’ont demandé s’il était possible d’accompagner les enfants par les techniques de la PNL et de l’hypnose.
Oui, il est possible d’accompagner les enfants et les ados par de la PNL et de l’hypnose.
Mais nous ne pouvons pas faire une généralité des ressources de la PNL et de l’hypnose. Chacun est unique et a sa propre sensibilité.
Bien entendu, ces séances ne se substituent pas à un suivi spécialiste en psychologie de l’enfant ou encore de pédopsychiatrie.
Le praticien en PNL va étudier et percevoir les filtres chez l’enfant, mais le plan général sera établit pas les spécialistes de l’enfance.
Après cette introduction on peut dire :
De manière générale, on considère que les enfants en dessous de six ans sont constamment en transe. Leur imaginaire est plus présent que chez l’adulte. Et les barrières du conscient sont inexistantes. Ce qui favorise normalement un apprentissage aisé pour l’enfant.
Il est donc évident que la vigilance autour de l’enfant sur la communication est très importante.
En premier temps, il est à souligner que les meilleurs praticiens en hypnose sont les parents.
Si il y a des problématiques chez l’enfant, cela va s’en dire que l’apprentissage en premier lieu se fera sur les parents et identifier les causes de la problématique.
Le praticien va faire une sorte de mapping pour identifier ces causes, en fonction de l’environnement, les comportements de chacun des parents, leur langage, les croyances et les valeurs et leur facteur identitaire. Et comment l’enfant évolue dans ce contexte ; le contact familiale, la relation les parents, la fratrie. Donc, tout ce qui est la notion de vie de l’enfant. Comment il perçoit tout ceci dans son ensemble systémique.
En deuxième temps, connaître la volonté de l’enfant. C’est-à-dire, si l’enfant est consentant à cet accompagnement et travailler sur quelque chose de spécifique à sa problématique. Le processus sera idem pour l’ado.
Toute suggestion chez l’enfant, sa réactivité est très rapide. Le processus entre le créatif ou l’imaginaire et l’analytique se fait instantanément. Cela pourra étonner certains praticiens qui n’ont pas l’habitude de travailler avec les enfants et qui travaillent le plus souvent avec les adultes.
Les applications en PNL et ou en hypnose, seront satisfaisantes, car l’enfant à cette grande capacité imaginaire et c’est comme si il était en suggestion directe permanente. Les suggestions et l’impact des mots ont une grande influence chez l’enfant. Cela est vérifiable dans sa notion de vie quotidienne relation parent/enfant, enseignant/enfant, d’où la nécessité d’être vigilant dans son éducation. Si on lui rabâche qu’il est nul il sera nul, si il n’a pas compris adaptez-vous à sa perception, un enfant comprend tout mais c’est à l’adulte de se mettre au niveau de l’enfant. Il a d’énormes ressources inexploitées et se serait dommage de les lui cacher.
Donc, le pouvoir de réaction à la demande faite par le praticien sera presque instantané si celle-ci se fait dans le cadre d’une bonne introduction d’observation, d’étude de la perception, ses prédicats en établissant un rapport et de synchronicité autour de la sensibilité et du langage de l’enfant.
Exemple : si l’enfant est kinesthésique et si la communication et les suggestions se font de manière auditive, l’enfant ne comprendra et ne captera le message suggestif, donc le retour sera nul.
La séance avec l’enfant doit se faire avec son consentement. Si l’enfant n’a pas envie d’être là. Il y aura blocage.
Il est important aussi de souligner que la séance sera faite en présence seule de l’enfant.
La présence des parents peut être un obstacle pour l’enfant et pour les parents surtout peut amener à des constations amères selon que l’enfant exprime son ressenti. Ses révélations peuvent activer des émotions chez les parents.
L’approche avec l’enfant doit se faire en lui expliquant les choses de manière simple. Lui expliquer qu’il y a une partie de son cerveau qui est créatif/ imaginaire et l’autre partie rationnel et analytique.
L’enfant est constamment en transe et que les suggestions ne sont pas arrêtés par son conscient.
Il est essentiel tout d’abord de faire un travail en amont. D’écouter sa problématique, s’adapter à son langage, l’étudier. Et par la suite, lui proposer des suggestions que l’enfant attend selon son cadre de référence.
La même procédure pour l’ado. Exemple :
Si l’ado a des difficultés pour obtenir des résultats sur ses objectifs fixés et que cela lui semble impossible à réaliser, l’aider à se projeter dans ses capacités et lui faire découvrir ses ressources. Il va comprendre qu’il y a des étapes à franchir et que telle ressource va l’aider à passer à l’étape suivante. Et cela fait partie de son évolution future.
Conclusion
Observer sa sémantique, étudier sa personnalité et filtrer au niveau du praticien ses problématiques et ses possibilités.
Cela n’a rien à voir avec un accompagnement d’un spécialiste de l’enfance et ne substitue pas à sa fonction.
L’enfant a cette capacité d’intégrer plus rapidement qu’un adulte et les séances seront moins longues que chez une personne.
Il est important que les parents s’adaptent au langage et la personnalité de l’enfant. Pour que l’enfant capte les suggestions faites de ses parents. (Idem pour les enseignants).
Sa sémantique ne peut être la même que chez son père ou sa mère qui eux même peuvent être différents.
L’apprentissage, alors devient nécessaire chez les parents, pour que la communication entre parents et parents et enfant soit parfaite synchronie. Cela évite bien des tensions et d’incompréhension et des problèmes autour de la notion de vie de l’enfant.

Franca Gagliardi





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